mercredi 29 juin 2016

Se libérer de tous les lierres de nos vies....


Méditation sur la liberté ! surtout la libération. Et pour cela : se dégager de tous les lierres…

Depuis 5 ans maintenant, dans le parc où je vis, j’assume une mission réelle et symbolique: libérer la vie des arbres de ce parasite serpent : le lierre… comme libérer ma vie de tous les lierres qui m’épuisent et me bloquent.
Cette activité est à la base de cette méditation.

Le lierre ? Quelle belle plante outrageusement verdoyante ! quel bel être toujours jeune en opposition avec une nature automnale qui s’endort ! le lierre lui est toujours à la recherche d’un printemps et d’une jeunesse éternelles… notre société à la dérive est le chantre idiot de cette jeunesse permanente !




Quelle sveltesse élancée vers les cieux pour dominer le monde et la terre, quand, hiver, et vieillesse,  tout alentour propose repos et préparation à ce changement par la mort !
mais le lierre : quelle belle image de réussite contre le temps ! Sa touffe de gloire  rayonnante s’élance vers les hauteurs et claironne la puissance

Mais dans quoi ou qui s’origine cette verdure,  cette jeunesse  permanente ? à y regarder de plus près, cette brillance du lierre, ce parasite, cet ersatz, cette illusion étouffe la vie de l’être, se substitue à  la VIE



Frime de la beauté construite de tous nos principes et éducations, de tous nos formatages, de la frime de nos chirurgies esthétiques,  il a dévoré l’âme de l’arbre. Même la fourche du centre de ta vitalité, femme, est empreinte de tous tes conditionnements, ta sexualité est formatée : élégant en apparence mais vie morte… à libérer...



Même le sexe lingam du mec est stimulé aux hormones et au viagra, aux routines préprogrammées d’un sexe marteleur à l’imitation des films pornographiques : touffe et éjaculation mesquines  qui ont besoin de tuteurs…

Quelle relation amoureuse et factice peut sortir de cette fusion,  de cette dévoration, de ces gloutonneries,  certainement pas l’Amour et l’Envolée en vie…
Le sexe d’hypermarché et d’internet s’illusionne :  ce soit disant érotisme que l’on veut nous vendre partout n’enrichit que les exploiteurs de tout genre, il appauvrit l’humain.

Alors « conversion » :
« je suis celui que je serai, celui que je construits… » : les lierres de nos conditionnements, de nos éducations, de nos principes consommateurs qui tuent la vie, de nos apparences qui prennent le dessus sur la vie nous ont enserré :  le satan, symbole de nos dépendances, ce serpent m’a bluffé et trompé



ce serpent m’a caressé dans le sens du poil, « je t’offre tout, vite, sans effort pour une bouffe gloutonne sans art et dans l’obscurité du mensonge, de l’alcool et de la drogue… il m’a étouffé.



Il me faut enlever, me débarrasser de mes gloutonneries grossières, de mes fantasmes de succès, de mes gourmandises immédiates de consommation pour me mettre à nu et épouser la vie de l’arbre, dans une longue contemplation et méditation : Il faut se dénuder de toutes ses peaux factices

épouser l’arbre de la vie, dans la durée , dans l’effort…
que mon sexe devienne arbre de Vie




Blessé certes par les leçons de la vie pour renaitre et être celui qui va au bout de sa vitalité et ainsi devenir sexe arbre…





« Qui enténèbre l’arbre qu’il est par un discours sans connaissance ? » dit Dieu à Job Dieu Job 32.8
C’est dans la croissance de l’arbre qu’est le dessein/projet de la Vie . Un arbre jusque là bloqué dans sa croissance par la bonne conscience et l’autosatisfaction de celui qui devait en gérer la montée de sève : elle a été détourné de son but, happée par un sexe male serpent qui mord, épuise  et illusionne: lierre.
L’homme n’a accès à la vraie co-naissance que dans le rituel de ses noces avec la vie et l’Autre, Femme et Homme.


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