Méditation sur la liberté ! surtout
la libération. Et pour cela : se dégager de tous les lierres…
Cette activité est à la base de cette
méditation.
Le lierre ? Quelle belle plante outrageusement
verdoyante ! quel bel être toujours jeune en opposition avec une nature automnale
qui s’endort ! le lierre lui est toujours à la recherche d’un printemps et
d’une jeunesse éternelles… notre société à la dérive est le chantre idiot de
cette jeunesse permanente !
Quelle sveltesse élancée vers les
cieux pour dominer le monde et la terre, quand, hiver, et vieillesse, tout alentour propose repos et préparation à
ce changement par la mort !
mais le lierre : quelle belle
image de réussite contre le temps ! Sa touffe de gloire rayonnante s’élance vers les hauteurs et
claironne la puissance
Mais dans quoi ou qui s’origine cette
verdure, cette jeunesse permanente ? à y regarder de plus près, cette
brillance du lierre, ce parasite, cet ersatz, cette illusion étouffe la vie de
l’être, se substitue à la VIE
Frime de la beauté construite de tous
nos principes et éducations, de tous nos formatages, de la frime de nos
chirurgies esthétiques, il a dévoré
l’âme de l’arbre. Même la fourche du centre de ta vitalité, femme, est
empreinte de tous tes conditionnements, ta sexualité est formatée : élégant
en apparence mais vie morte… à libérer...
Même le sexe lingam du mec est stimulé
aux hormones et au viagra, aux routines préprogrammées d’un sexe marteleur à
l’imitation des films pornographiques : touffe et éjaculation mesquines qui ont besoin de tuteurs…
Quelle relation amoureuse et factice
peut sortir de cette fusion, de cette dévoration,
de ces gloutonneries, certainement pas
l’Amour et l’Envolée en vie…
Le sexe d’hypermarché et d’internet
s’illusionne : ce soit disant
érotisme que l’on veut nous vendre partout n’enrichit que les exploiteurs de
tout genre, il appauvrit l’humain.
Alors « conversion » :
« je suis celui que je serai,
celui que je construits… » : les lierres de nos conditionnements, de
nos éducations, de nos principes consommateurs qui tuent la vie, de nos apparences
qui prennent le dessus sur la vie nous ont enserré : le satan, symbole de nos dépendances, ce
serpent m’a bluffé et trompé
ce serpent m’a caressé dans le sens du
poil, « je t’offre tout, vite, sans effort pour une bouffe gloutonne sans
art et dans l’obscurité du mensonge, de l’alcool et de la drogue… il m’a
étouffé.
Il me faut enlever, me débarrasser de
mes gloutonneries grossières, de mes fantasmes de succès, de mes gourmandises
immédiates de consommation pour me mettre à nu et épouser la vie de l’arbre,
dans une longue contemplation et méditation : Il faut se dénuder de toutes
ses peaux factices
épouser l’arbre de la vie, dans la
durée , dans l’effort…
« Qui enténèbre l’arbre qu’il est
par un discours sans connaissance ? » dit Dieu à Job Dieu Job 32.8
C’est dans la croissance de l’arbre
qu’est le dessein/projet de la Vie .
Un arbre jusque là bloqué dans sa croissance par la bonne conscience et
l’autosatisfaction de celui qui devait en gérer la montée de sève : elle a
été détourné de son but, happée par un sexe male serpent qui mord, épuise et illusionne: lierre.
L’homme n’a accès à la vraie co-naissance
que dans le rituel de ses noces avec la vie et l’Autre, Femme et Homme.
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